Le gouvernement lance un ambitieux plan d'action pour mieux adapter les professionnels de la petite enfance aux enjeux de la société.
Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des Femmes, vient de présenter plusieurs mesures pour donner un nouvel élan au secteur de l'accueil des jeunes enfants et renforcer l'adaptation des professionnels qui s'en occupent.
Ce plan d'action pour la petite enfance, composé de 16 axes, prévoit en particulier de rénover les diplômes utiles pour exercer auprès des enfants. En ligne de mire : le CAP Petite enfance indispensable pour passer le concours Atsem, les diplômes d'auxiliaire de puériculture et d'éducateur de jeunes enfants (EJE).
Ces trois formations bénéficieront d'un socle commun dans lequel seront intégrées les dernières connaissances sur le développement de l'enfant, des modules sur la lutte contre les stéréotypes de sexe et sur la prévention des violences familiales. Les passerelles de l'un à l'autre de ces diplômes seront aussi facilitées. Le nouveau CAP Petite enfance sera prêt pour la rentrée 2017, tout comme le diplôme d'auxiliaire de puériculture. Il faudra attendre la rentrée 2018 pour la nouvelle formation d'EJE.
La formation et la professionnalisation des assistants maternels seront aussi renforcées avec notamment la mise en place d'un livret gardant la trace de leurs formations et expériences, la poursuite du développement des maisons d'assistantes maternelles (MAM) et des missions des relais d'assistants maternels (RAM), pivots de la formation continue.
Les premiers résultats de ce plan seront présentés en janvier 2017 à l'occasion de la première journée nationale des professionnels de la petite enfance. Elle pourrait regrouper environ 400 personnes impliquées dans l'accueil individuel et collectif des enfants.
Quelques chiffres-clés :