Les ATSEM aspirent à une meilleure reconnaissance professionnelle et à une rénovation de leur statut. Des revendications qui se justifient de plus en plus.
Avec la réforme des rythmes scolaires, les missions des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles se sont élargies. Aux tâches d'exécution de base - accueil des enfants, hygiène, propreté des locaux - se sont greffées des fonctions pédagogiques et d'animation plus valorisantes mais aussi plus lourdes à gérer.
Des raisons suffisantes pour que les Atsem montent au créneau, soutenus par les organisations syndicales. Au coeur de leurs revendications, le besoin d'être reconnus comme des professionnels de la petite enfance et la nécessité d'engager une réforme de leur cadre d'emploi devenu trop étroit face à leurs nouvelles missions. Evolution de la catégorie C vers la catégorie B, formations adaptées, retraite à 57 ans au lieu de 67 ans, reclassement professionnel possible pour les Atsem qui le souhaitent , les réclamations des Atsem ne manquent pas.
Alerté le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) a décidé d'engager une étude d'impact sur les conditions de travail des Atsem, à paraître en décembre 2016.
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